Nombre de parents se questionnent sur la meilleure éducation, influencés par divers conseils parfois contradictoires.
La bonne réponse est la vôtre, en prenant du recul pour ne pas laisser les émotions impacter vos choix
et en créant votre propre parentalité.
Être parent n’est pas inné ! Bon nombre de parents se questionnent sur la meilleure éducation à offrir à leur enfant. Et tant mieux !! Car rien n’est figé, tout est perfectible.
Les “on dit” de notre entourage peuvent nous influencer dans nos choix d’accompagnement de nos enfants. La famille, les amis, le corps médical ou encore les professionnels de crèche nous donnent des pistes à suivre, des conseils…
- Me référer à ma maman qui a plus d’expérience ?
- À la professionnelle de la crèche qui a des connaissances théoriques ?
- A mon médecin qui suit la santé de mon enfant ?
Eh bien, il n’y a pas de bonnes ni de mauvaises réponses… La seule bonne réponse est la vôtre : qu’en pensez-vous ?
Prenez du recul sur certaines situations pour éviter que les émotions ne vous impactent, écoutez les personnes qui vous entourent et créez votre PROPRE PARENTALITÉ.
Pour vous aider, nous vous suggérons de vous mettre à la place de votre enfant quand vous doutez sur tel ou tel cadre à poser à votre enfant. Car, en effet, même avec bienveillance, fixer des règles est indispensable pour un enfant. Cela le sécurise. « A quel moment les poser ? Comment ? Quelles sont mes limites/règles ? Qu’est-ce qui peut “se négocier” ou non ? ».
Autant de questions à se poser pour être au maximum juste envers son enfant.
Aussi, ce qui peut nous faire prendre conscience de la manière dont on parle de nos enfants, ou à eux, est aussi de «changer d’angle». En effet, répéter une phrase “classique” que l’on formule auprès de nos enfants vers un autre adulte peut nous percuter.
Prenons, l’exemple suivant :
Mathilde (35 ans) a une voiture rouge et son mari donne les clefs de celle-ci à son ami Fred (30 ans) en disant : “Mathilde, tu peux prêter ta voiture, tu as assez joué avec, tu dois partager“.
Ce genre de situation n’existe pas dans la vraie vie pourtant elle est bel et bien vécue par nos enfants.

Si vous souhaitez approfondir ce sujet, vous pouvez découvrir la BD de Fanny VELLA : «Et si on changeait d’angle ?».
Changer d’angle c’est aussi tenter de comprendre mon enfant car il n’a pas toutes les clefs. Il n’a pas non plus conscience de toutes nos contraintes.
Par exemple, mon bébé pleure en pleine nuit à 2h du matin.
- Mon point de vue : Ça m’agace, je suis fatigué, il est tard, je travaille demain.
- Et si je me mets à la place de mon enfant ? J’ai perdu ma tétine. J’ai fait un cauchemar. Je me suis réveillé et j’ai eu peur de ne voir personne avec moi…
- Comment l’accompagner ? Le rassurer, lui expliquer que je suis présent, lui faire un câlin…
Afin de vous aider à trouver le chemin d’une parentalité bienveillante, nous vous proposons de suivre les avancées de l’association STOP VEO qui œuvre tous les jours pour bannir les violences éducatives ordinaires et faire respecter les droits des enfants en France et ailleurs.