Devenir parent soulève des questions sur sa capacité à répondre aux besoins de l’enfant. L’apprentissage mutuel et la confiance sont clés. S’informer est utile, mais le jugement parental prime face aux conseils
extérieurs. L’imperfection est permise, l’adaptation essentielle. Être parent demande attention pour l’épanouissement de l’enfant.
Devenir parent est un évènement heureux, attendu. Toutefois l’arrivée de bébé est souvent accompagnée de questionnements. Se préparer à accueillir un tout-petit peut engendrer des inquiétudes.
Comment devenir réellement parent ? Vais-je y arriver ? Comment m’assurer que je vais être en capacité de répondre à ses besoins ? Vais-je savoir identifier les pleurs qu’il exprime ? Vais-je réussir à le rassurer ?
Toutes ces questions sont tout à fait normales. Elles peuvent même s’intensifier à la naissance. L’humain ne naît pas avec un guide, pour devenir le parent parfait.
S’il se pose des questions, il est déjà dans une démarche de répondre aux mieux aux besoins de son enfant.
Prendre le temps de se découvrir
Le parent et l’enfant vont apprendre mutuellement à se connaître.
Puis l’adulte doit faire confiance à son enfant, il saura le guider, lui faire comprendre ce dont il a réellement besoin.
Le parent doit également se faire confiance. L’éducation parfaite n’existe pas et chacun a le droit d’essayer et même de se tromper. L’essentiel est d’avoir la capacité à ajuster ses pratiques pour l’intérêt de l’enfant. Le parent doit considérer son enfant en prenant en compte son âge, ses capacités et ses besoins. Tout au long du développement de l’enfant, le parent va devoir s’ajuster.
Comment se documenter ?
Le monde de l’enfance ne cesse de nous apporter des connaissances. Il est donc intéressant pour un parent de s’informer, quelle que soit la thématique.
Le choix de la documentation ne cesse de s’accroître. S’informer peut se faire au travers d’un livre, à l’écoute d’un podcast, ou encore via les nombreux sites internet dédiés à la petite enfance.
De nombreux parents ont pu entendre ces phrases.
Persuadée d’être de bons conseils, la sphère familiale est souvent propice à ces propos. Malheureusement cela renvoie l’effet inverse aux jeunes parents. «Tu devrais faire comme ci ou encore comme ça…». Tout le monde donne son point de vue.
N’oubliez pas que c’est vous et vous seul le parent. Vous savez donc mieux que quiconque ce qui est le mieux pour votre enfant, pour son épanouissement. Il est toujours intéressant d’avoir des conseils,
pour autant quelle que soit la thématique abordée le choix final vous appartient.
Avant de devenir parent, il faut se rappeler que nous avons nous mêmes été enfant. La place de l’enfant a beaucoup évolué. La société et les codes d’éducation d’il y a 30 ans n’offraient pas la possibilité à l’enfant d’être écouté, d’être reconnu en tant qu’individu à part entière.
Les différentes études nous apportent maintenant la connaissance nécessaire pour le respect du bien grandir de l’enfant. Surtout, faîtes vous confiance et autorisez vous à ne pas être un parent parfait. Aucune raison de culpabiliser le parent parfait n’existe pas.
« Le parent est un jardinier. Être un jardinier est tout un art. C’est en même temps un savoir- faire et un savoir-être. Le jardinier aime la vie.
Il veille sur la nature et prend soin d’elle. Il aime voir la nature croître, se développer, donner de la beauté » – Catherine GUEGUEN pédiatre.
Les injonctions sociétales
C’est ce flux constant de normes, de valeurs et d’attentes que la société, les médias, nos proches et même nos collègues projettent sur nous. Ces influences façonnent nos croyances, nos comportements et nos décisions. Que ce soit le choix de notre carrière, de notre partenaire ou même de nos loisirs, tout est souvent dicté par
des attentes extérieures.
- «Un conseil évite de le laisser dormir».
- «Ne l’habitue pas trop aux bras».
- «Tu devrais lui enlever sa tétine».
- «Laisse-le pleurer, il va se faire les poumons…».
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