C’est le temps de la première inscription en accueil de loisirs périscolaire ou extrascolaire ou le premier départ en séjour de vacance.
Au sein de l’association Rigolo Comme La Vie Loisirs, toutes ces adaptations sont minutieusement préparées avec les équipes et les familles pour que tout se passe bien pour l’enfant, et que son bien-être soit au cœur du projet d’accueil de nos structures. Les interrogations des familles sont la source de notre processus d’inscription et d’adaptation de l’enfant au sein de nos accueils de loisirs. C’est pourquoi il a été travaillé en plusieurs étapes afin de répondre aux besoins de chaque acteur du projet éducatif.
Nos accueils de loisirs accueillent des enfants continents et scolarisés. Toutefois, en juillet-août, Rigolo Comme La Vie accueillent des enfants au centre alors qu’ils n’intègrent l’école qu’en septembre, ou que l’enfant découvre le centre de loisirs et l’école, au même moment, en septembre.
Il arrive donc que pour certains enfants, cette expérience soit le début de la vie en collectivité. Cela signifie être séparé de sa famille, arriver dans un nouveau lieu, rencontrer des enfants et adultes inconnus, avec de nouvelles règles et un nouveau rythme de journée. Cela peut alors être déroutant, voire effrayant. Pour que ce changement se fasse en douceur, il faut prendre le temps de préparer l’enfant à ce changement, l’accompagner, et donner du sens à ce changement.
Avant le démarrage, un échange a lieu avec la famille afin de déterminer si les premiers jours d’accueil seront réalisés en journée complète ou en demi-journée. L’accueil d’un nouvel enfant se fait progressivement, l’équipe Rigolo Comme La Vie réalise alors une adaptation individuelle, toujours dans la limite de la collectivité. Chez Rigolo Comme La Vie, les familles ont une place importante. Celles qui souhaitent peuvent rester, jouer et accompagner leur enfant durant le temps d’accueil.
Les unités des lieux sont des repères très importants pour les enfants. Si la famille dépose l’enfant dans une salle d’activités, il peut être angoissant pour l’enfant de changer de lieu (cantine, cour, dortoir…), car ce n’est pas le lieu dans lequel sa famille peut venir le
chercher. Pour le premier jour, il est donc recommandé, de faire faire à l’enfant une visite des lieux, avec un animateur. Le parent est invité à prendre part à cette visite, et lui permettre d’investir tous les espaces.
Afin de faire un lien entre la maison et le centre, l’enfant peut amener son doudou et/ou sa tétine (avec une boîte à son nom) avec lui. Ce repère permettra à l’enfant de se sentir en sécurité, et sera disponible en libre accès toute la journée. Un “manège à doudou” est disponible pour que l’enfant puisse ranger le doudou lorsqu’il ne ressent pas le besoin de l’avoir avec lui tout le temps.
Lorsque les repères sont modifiés, ou tout simplement par timidité, il est possible qu’un enfant, qui a acquis le continence à la maison, puisse avoir des “accidents” au centre. Ce n’est pas grave, cela arrive. Il n’est pas nécessaire de remettre une couche, cela ne dure en général que quelques jours. Pour que cet événement ne devienne pas anxiogène, nous éviterons d’en parler tous les jours, ainsi que les phrases :
“attention, pas de pipi aujourd’hui”…
Il suffit souvent de discuter avec l’enfant, de le rassurer, de lui dire qu’on lui fait confiance, puis de laisser la pression retombe pour que cela se résolve.
Chaque matin, et chaque soir, des transmissions entre la famille, l’équipe et l’enfant ont lieu pour échanger des informations, des conseils, et des adaptations si nécessaire. L’enfant participe à ces conversations, afin de donner du sens à ce qu’il vit toute la journée.
Nous parlons des progressions, partageons des anecdotes et évoquons les éventuelles difficultés pour s’ajuster selon les besoins. Ce temps d’échange est rassurant pour les familles, et source d’informations utiles et nécessaires pour tous.
Pour que le premier grand départ et le séjour en mini-camp ou en séjour de vacances de votre enfant se passent bien, il est important de l’aider à se préparer notamment en lui parlant avec des mots simples et à l’habituer à être sans vous… Il existe des trucs et astuces pour que les préparatifs soient les plus adaptés pour l’enfant et sa famille.
Parlez-en régulièrement quelques semaines avant le départ en mini-camp.
Pour aider l’enfant à se faire à l’idée de partir nous conseillons aux familles d’en parler avec lui plusieurs semaines avant le départ. Tous les trois jours par exemple, en l’aidant à se projeter, en lui demandant s’il a des questions de manière à éveiller chez lui la curiosité et l’envie de découverte.
Habituez-le à être séparé de vous.
Si l’enfant n’est pas habitué à quitter sa famille ni à dormir à l’extérieur, il faut prévoir de courtes séparations en lui proposant de
dormir une nuit chez un copain ou partir en week-end chez ses grands-parents. C’est un bon test pour un futur séjour loin de chez lui.
Donnez-lui tous les détails du mini-camp ou du séjour.
Pour le rassurer, il est important de donner à l’enfant un maximum de détails sur le déroulement du séjour : où il va se passer, en lui montrant par exemple des photos ou des vidéos du lieu, ce qu’il va y faire, quand, avec qui… L’idéal si c’est possible est de rencontrer les équipes avant le départ. L’enfant pourra ainsi se familiariser avec les encadrants, les appeler par leurs prénoms et les parents seront eux aussi tranquillisés.
Proposez-lui des repères.
Les parents peuvent par exemple glisser un album photo dans la valise, pour l’aider à se rassurer si l’enfant en ressent le besoin pendant le séjour. Pour les plus grands on peut leur proposer d’écrire leurs aventures dans un journal de bord à transmettre à leurs parents au retour.
Associez-le à tous les préparatifs.
D’un point de vue logistique, même dès le plus jeune âge, il est fondamental de faire avec lui
la liste de ce dont il aura besoin, de l’associer à l’achat de matériel et à la préparation de sa
valise. Il se prépare ainsi au séjour, et il sera également plus facile pour lui d’identifier ses affaires.
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