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Zoom sur les allergies

Rigolo Comme La Vie

L’allergie est une réaction de l’organisme à un allergène que le corps perçoit comme une agression. Il va alors produire une substance, l’histamine, qui a pour but de combattre cette agression. Elle est alors accompagné d’une inflammation qui va se manifester de façon soit cutanée (œdème, rougeur, urticaire, eczéma), digestive (douleurs abdominales, vomissement, diarrhées..) ou respiratoires.

L’allergie met donc en cause le système immunitaire et peut-être grave. Elle se traite soit par un traitement antihistaminique (qui vont empêcher l’histamine de se fixer aux récepteurs), soit par éviction de l’allergène.

Quelle différence avec une intolérance ?

L’intolérance est une réaction en général plus longue à se manifester qui se caractérise le plus souvent par des troubles digestifs. Il s’agit de l’organisme qui a du mal à utiliser correctement certains composants de l’alimentation et provoque un inconfort. L’éviction n’est alors pas nécessaire mais on va plutôt limiter les quantités afin de réduire l’inconfort.

Les allergies respiratoires

Elles sont rares chez les tout-petits et débutent en général vers 4 ans, elles sont ni héréditaires ni contagieuses.

Les principales causes d’allergies respiratoires sont :

  • le pollen (provoque une rhinite allergique, aussi dite «saisonnière» car arrive toujours au même moment de l’année, entre avril et octobre en fonction du type de pollen)
  • les poils d’animaux
  • les acariens
  • les moisissures
  • les plumes (duvet)

Les symptômes peuvent être une congestion nasale sans fièvre, éternuements, toux, troubles du sommeil, ronflements ou de l’asthme.

Comment réagir en cas d’allergie respiratoire ?

Principalement, il faut limiter l’exposition à l’allergène qui provoque l’inflammation.

Il est important de bien nettoyer le nez de votre enfant, ainsi que la literie (maximum tous les 15 jours), limiter le nombre de peluches dans le lit, éviter de faire sécher les vêtements à l’extérieur, ne pas aérer les pièces pendant le pic de présence d’allergène dans l’air et privilégier un système de filtrage de l’air intérieur.

Il est important de consulter votre médecin traitant qui pourra vous prescrire un traitement antihistaminique s’il l’estime nécessaire.

Il pourra vous proposer de consulter un allergologue qui conseillera peut-être une désensibilisation (injection de doses croissantes d’allergènes pendant 3 à 5 ans afin que le corps s’habitue et diminuer la réaction allergique) notamment dans le cas d’allergie au pollen accompagnée d’asthme.

allergies respiratoires

Les allergies alimentaires, quelles préconisations ?

On estime que 6 % des bébés et 3 % des enfants ont des allergies alimentaires. N’importe quel aliment peut provoquer une réaction allergique. L’allergie au lait est la plus fréquente et touche environ 2,5 % des jeunes enfants. La plupart d’entre eux verront leur allergie au lait disparaître avant l’âge de 5 ans. L’allergie aux arachides touche de 1 à 2 % des jeunes enfants.
Dans la majorité des cas, l’allergie alimentaire disparaîtra avant l’âge de 5 à 7 ans. Pour certains allergènes, dont le lait et les œufs, jusqu’à 80 % des enfants auront cette chance.

Les symptômes de l’allergie alimentaire :

  • cutanés : urticaire, rougeurs, démangeaisons
  • respiratoires : toux, difficultés légères à respirer
  • digestifs : selles liquides, vomissements
  • comportementaux : changement de l’état général, irritabilité

Le seul aliment qu’il ne faut surtout pas donner avant un an est le miel, car il y a un risque de botulisme infantile.

Comment réagir en cas d’allergie alimentaire ?

Lorsque vous observez des symptômes d’allergie alimentaire, il est important de surveiller l’état de l’enfant et l’évolution des symptômes afin de s’assurer qu’ils ne s’aggravent pas.

Si vous suspectez une allergie alimentaire, il est important de consulter votre médecin traitant en premier lieu, qui pourra établir un diagnostic et vous orienter vers un allergologue. Si l’allergie est confirmée, le médecin pourra établir un protocole d’urgence à réaliser, que vous pourrez partager avec les différents lieux d’accueil de votre enfant.

Doit-on retarder l’introduction de certains aliments pour éviter les allergies ?

Vous êtes peut-être vous-même allergique à un aliment et vous hésitez à le donner à votre enfant, de peur de provoquer chez lui une allergie ? Et bien au contraire, il est prouvé que plus tôt l’enfant est exposé à un allergène, plus le risque de développer une allergie diminue. Ainsi, il n’est plus conseillé d’attendre pour introduire les aliments type arachides, œufs, poisson.

La fenêtre d’introduction recommandée
pour l’ensemble des aliments est conseillée entre 4 et 6 mois (début de la diversification alimentaire). A noter que pour les enfants allaités, les allergènes passent dans le lait maternel, donc les enfants y sont exposés.

Anaphylaxie (réaction allergique sévère et grave) : Il s’agit d’une urgence, et la priorité est de contacter les secours (112). Il s’agit d’une réaction allergique sévère si l’état de votre enfant change rapidement et de façon importante gonflements des lèvres et de la langue difficultés à respirer vomissements importants.

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