– « Société non-discriminante » –
Cette crèche, créée en 2010, accueille dès 10 semaines 25 enfants, dont huit en situation de polyhandicap, qui peuvent y rester jusqu’à six ans, encadrés par neuf adultes.
Y obtenir une place a été un « soulagement », pour Amina Chebab, 27 ans, mère de Leyna, trois ans. Elle salue « le soutien » apporté aux parents. « Quand je la dépose, je suis sereine, je sais que l’équipe va savoir s’occuper d’elle par rapport à son cas spécial ».
L’inclusion des enfants est aussi « une formidable opportunité d’accompagnement des familles » permettant de lutter « contre l’isolement terrible des parents qui ont un enfant différent », souligne Sylviane Giampino.
L’accès à la collectivité est un droit pour tous les enfants, mais les parents peinent pourtant à trouver une place.
« Il y a des résistances humaines à l’inclusion avec la peur des professionnels de ne pas savoir faire », mais « les vraies résistances sont réglementaires, il faut des effectifs dans les modes d’accueil qui soient décents » or il y a un manque de personnel, regrette Mme Giampino.
Pourtant « sur le long terme et sur l’ensemble de la société » c’est « un investissement qui en vaut vraiment la peine », estime-t-elle. L’inclusion précoce est « un formidable outil pour préparer une société non-discriminante ».
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zl/cab/dlm, Crédit photo Sameer Al-DOUMY & Emeline HENRY