L’espace principal du lieu est l’atrium, dans lequel sont proposés des temps en commun, tous âges confondus, pour favoriser le vivre ensemble. Et cerise sur le gâteau, la structure dispose aussi d’un espace snoezelen, où colonnes de couleurs, lumières douces et matelas à eau apportent apaisement et réconfort.
Cet endroit est un cocon accessible à tous les bébés, qu’ils soient porteurs de handicap ou non. C’est aussi un sas de décompression le soir pour les parents, s’ils ont besoin d’un moment de qualité avec leur enfant avant de rentrer chez eux où ils ont mille choses à faire
, détaille Charlotte Auguin, coordinatrice pour le réseau Rigolo Comme La Vie. Le Département a participé à la création de cet équipement sur mesure en attribuant une subvention d’investissement de plus de 70 000 €.
Accompagner les familles dans leur projet
Pour Rigolo Comme La vie, l’accueil ne se limite pas aux modalités d’inscription : l’objectif est de proposer un accompagnement global, de créer du lien dans l’intérêt de l’enfant. Nous sommes au service de la parentalité, nous mettons à disposition des familles le savoir-faire et le savoir-être de nos équipes, en accueillant chaque famille dans sa singularité, ses valeurs, ses croyances
, poursuit Charlotte Auguin. Nous créons des temps d’échange avec les familles et entre les familles, nous proposons aussi des ateliers parents-enfants
.
Aujourd’hui, la crèche accompagne deux familles dont les enfants sont en situation de handicap. Ce n’est pas simple pour les parents. Il y a une forme de culpabilité, ils n’osent pas faire garder leur enfant. Mais nous sommes bien plus qu’une garderie !
, répète Charlotte. Si l’enfant est déjà suivi, les équipes travaillent en maillage avec les différents professionnels qui peuvent intervenir directement à la crèche.
Une philosophie à laquelle adhère complètement Séverine, la maman de Camille. C’est la vraie vie ! C’est maintenant qu’il est important de créer ce lien. Les bébés ensemble ne font pas de différence. Pourquoi on en ferait une ?
Crédits photo : Ph. Houzé