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Cauchemars ou terreurs nocturnes ?

Rigolo Comme La Vie

Monstres sous le lit, sorcières et autres personnages irréels font leur apparition dans le sommeil de votre enfant. Il s’agite la nuit, pleure, crie. Ni sa tétine, ni son doudou ne réussissent à l’apaiser…

Vous vous sentez un peu démuni Comment l’aider, on fait le point.

Avant toute chose, il est important de faire la distinction entre un cauchemar et une terreur nocturne car la réponse que vous apporterez à votre enfant sera différente.

Les cauchemars

Les cauchemars apparaissent vers 18 mois et surviennent le plus souvent en phase de sommeil paradoxal (temps des rêves) plutôt en deuxième partie de nuit après 3h du matin. A la différence de la terreur nocturne, lors d’un cauchemar, votre enfant est bien réveillé et se souvient très bien de ce dont il a rêvé.

Il est alors très important de le rassurer et de l’aider à mettre des mots sur ce qu’il a vu et ce qui lui a fait peur. Inutile de lui dire que « ce n’est pas grave » et que « c’est fini » car votre enfant, lui, est certain de l’avoir vue, cette grosse bête dans sa chambre. S’il est en âge de vous raconter, n’hésitez pas à regarder ensemble sous le lit ou dans le placard pour que votre enfant prenne lui-même conscience que le danger n’est pas réel. Vous pouvez aussi, le lendemain, revenir sur ce qui s’est passé la nuit et rappeler à votre enfant que les monstres n’existent que dans les livres ou dans les films…

La terreur nocturne

La terreur nocturne, est fréquente entre 3 et 6 ans mais peut survenir aussi chez le plus jeune enfant. Elle apparaît surtout en début de nuit, en phase de sommeil lent profond. Votre enfant est très agité, hurle, se dresse sur son lit et semble avoir très peur.

A la différence du cauchemar, votre enfant est encore endormi, il ne remarque même pas votre présence et n’a pas conscience de ce qui lui arrive. Ne le réveillez surtout pas, il serait incapable de raconter ce qu’il s’est passé et se trouverait dans une grande confusion. Vous pouvez tout de même rester près de lui et attendre que la terreur passe. En général, après quelques minutes, votre enfant retrouvera son calme et reprendra paisiblement le fil de sa nuit sans même s’en souvenir le lendemain !

Certaines habitudes peuvent permettre d’éviter les troubles du sommeil. Des enfants agités ou trop fatigués sont plus susceptibles d’être touchés par ce problème. Toutes les conditions doivent être réunies pour assurer à votre enfant une nuit paisible : réservez lui un temps calme pour le rituel du coucher avec une histoire, une chanson, un câlin…et profitez !

 

Vous avez une question ? Les professionnels des crèches RIGOLO COMME LA VIE sont disponibles pour vous. N’hésitez pas à les interroger.

Crédit photo : candy1812/Adobe