Le langage des signes pour bébé

Le premier langage est non verbal. Certains parents associent des gestes à des situations pour mieux communiquer avec leurs bébés. Une pratique observée par les professionnels de Rigolo Comme La Vie.

Associer un geste au mot

Avec ou sans signes votre enfant parle avec son corps. Nommer les situations qu’il vit va lui permettre d’y associer un sens. Il pleure et vous lui dite qu’il a peut-être faim. Il tombe et vous lui exprimez qu’il a mal ou peur. Lorsque vous mettez un mot sur ce que vous avez observé vous aidez l’enfant à comprendre ses émotions et à verbaliser.

Vous pouvez associer un geste au mot. On le fait couramment quand on dit au revoir et l’enfant s’y prête volontiers. Associer un geste à la faim ou au sommeil permettra à l’enfant qui ne parle pas encore d’exprimer un besoin. Dans certains cas cela peut calmer les frustrations d’un enfant qui se sent incompris.

Rassurez-vous l’utilisation des signes ne retarde pas la verbalisation !

Témoignage d’Aurélie, maman de Charlie : « Je pratique le baby signe dans la structure dans laquelle je travaille. Ce moyen de communication m’est apparu comme magique pour entrer en communication avec un enfant qui n’a pas encore accès à la parole… Le mettre en pratique avec Charlie était donc une évidence. J’ai initié mon mari au baby-signe et nous avons commencés à « signer » aux alentours de ses 6 mois en introduisant les mots principaux du quotidien (encore, manger, de l’eau, changer la couche/chien/chat…). Charlie a commencé à être réceptif aux alentours de ses 10 mois et cela lui a permis de passer au-delà de sa frustration du langage. Pour l’anecdote, cet été au retour de plage Charlie faisait lui-même le signe de changer la couche car il était gêné par le sable. A ce moment-là il avait 13 mois ».

La bonne idée : Pensez à monter les signes aux adultes qui vous entourent pour que tous les référents de votre enfant les comprenne !

Vous avez une question ? Les professionnels des crèches RIGOLO COMME LA VIE sont disponibles pour vous. N’hésitez pas à les interroger.

Crédit photo : elisabetta figus/Adobe