A la maison, au parc, chez les cousins votre enfant peut parfois être amener à pousser, taper, griffer. La manière dont vous allez réagir est importante pour poser un cadre clair, rassurant et sécurisant. Oui, l’enfant qui se confronte aux autres de cette manière a besoin d’exprimer ses émotions, de les comprendre…
Votre enfant n’est pas en capacité de comprendre une sanction. Dites-lui «NON». Expliquez simplement que ce qu’il vient de faire n’est pas acceptable « les petites mains servent à faire des caresses et non à taper et les dents servent à manger et non à mordre ».
Votre enfant a une capacité de compréhension plus importante. Exprimez lui votre mécontentement et expliquez pourquoi vous n’acceptez pas ce qu’il vient de faire. Dites-lui avec des mots simples ce que cela procure : « ça fait mal, ce n’est pas agréable, tu n’aimes pas quand on te tape alors ne le fais pas aux autres ».
Vous pouvez isoler l’enfant dans un coin de la maison pour qu’il réfléchisse, mais aussi pour détourner l’attention des autres enfants. Éviter de l’envoyer dans sa chambre, en effet cet espace est le sien et il doit le rester. Ce n’est pas une pièce « sanction ».
Facile à dire, mais restez calme. Votre propre manière de gérer vos émotions sera un bon indicateur pour lui et verbalisez aussi ce que vous ressentez. En restant calme vous indiquerez aussi que la situation ne vous déstabilise pas. Votre enfant vous a tapé, cherchez à savoir pourquoi il l’a fait. Peut-être a-t-il besoin de contact ? Vous pouvez lui proposer un câlin en mettant desmots sur son émotion. Il a mordu son petit frère, verbalisez le fait que ça fait mal, montrez lui la trace que cela laisse et proposez une réparation par exemple qu’il apporte le doudou pour le consoler en lui faisant un câlin. Revenez avec votre enfant sur ce qu’il s’est passé une fois la sanction terminée. Demandez-lui s’il a compris pourquoi vous étiez fâché et pourquoi ce qu’il a fait n’est pas acceptable.
Face à l’enfant, il est nécessaire que les parents aient les mêmes actes et discours. Si vous êtes en désaccord, expliquez-vous entre adultes loin des enfants pour rester crédibles. Mettez-vous d’accord sur vos propres seuils de tolérance et sur les sanctions à appliquer si besoin. Pour que l’enfant comprenne, pas de contradictions entre vous.
Proposer des espaces ou des temps à la maison ou en dehors, où votre enfant aura le droit de jouer sans entendre : « non tu ne peux pas », « attention, ne fais pas ça » : trop de frustration peut entrainer de l’agressivité.
Si vraiment votre enfant passe à l’acte, avec un peu d’imagination vous pouvez inventer avec lui une boite à colère, un coussin à taper si le besoin s’en fait sentir, un coin de réflexion avec un petit tapis et des magazines à arracher. Vous lui proposerez ainsi un espace où ses émotions peuvent être libérées et exprimées.
Félicitez votre enfant et valorisez-le lorsque ses comportements sont positifs, sans en faire trop. Dites-lui que vous êtes fier de sa manière de réagir, qu’il sait jouer tranquillement avec ses cousins et que c’est agréable pour tous.
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